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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 13:31



        Dans l'idée que le langage révèle les grands mystères du monde, l'amour pourrait à lui seul tout éclairer.

        Quitte à passer pour un allumé, la conscience (pourquoi je pense?), la genèse du monde (comment à-t-il été crée et comment l'expliquer), et le thème de ce texte sont ce que j'ai toujours voulu comprendre, cerner la réalité dans laquelle je vis.

        L'âme-our formulé ainsi, serait la connexion entre la conscience, l'âme, et la lumière, our ( pas seulement celle d'un illuminé, mais bien celle qui explique tout phénomène et qui m’éblouit tant cela me paraît toujours incroyable). Ce serait alors l'énergie qui relie la sensation d'exister, au monde, celui-ci n'étant qu'une condensation de lumière, enfin pour moins polémiquer je parlerai d'éther ou encore plus moderne, de corde quantique.

        Cette connexion crée par la même l'instant présent, le célèbre ici et maintenant, nous permettant de découvrir les merveilles de l'univers. Chaque chose possédant cette énergie résonne avec notre degré de conscience, plus simplement on s'attarde sur du nouveau qui capte notre attention, ce qui crée le temps, passé, présent et futur ( dans la lumière, tout existe en même temps). Surtout, l'âme-our nous permet d'agir. En fait nous apprenons à donner l'amour dans la mesure de ce que nous pouvons (je ne suis pas un cristal qui laisse sortir cette énergie de manière pur).

        Mais c'est là que l'âme agit, laissant apparaître mes cotés obscures et me permet de mieux comprendre comment agir, orientant le sens de ma vie.

        L'amour ainsi défini, donne tout son sens à de nombreux mystères, reliant celui de la conscience à celui de la matière :

    Pourquoi je pense ? Pour apprendre à donner l'énergie qui m'anime de manière juste, dans la mesure de qui je suis, pour prendre conscience du monde et m'y adapter, en bref pour connecter mon âme à l'our.

     Pourquoi je vis ? Pour me découvrir au fur et à mesure que j'agit, m'émerveiller de l'univers, son aspect infini du grand au petit, sa diversité incroyable en paysage, odeur, goût, sonorité, jouir de mes sens ( jouissance) et la multitudes d'expériences.

    Pourquoi le temps ? Pour avancer sur ce chemin de découverte pas à pas, apprendre à être avec le cœur, comme ce musicien qui joue divinement bien, apprendre à lâcher mes appréhensions, et peler les couches de mon paraître.

    Qu'est ce qui m'anime ? La recherche de la plénitude, être sur l'instant, me sentir juste, à ma place. Quand notre acte est le bon, nous laissons la place à tous les possibles, et cela nous nourrit, l'essence-ciel. Être cristal est ce qui comble pleinement, bref, arriver au tant recherché « Je suis ». Il n'y a pas de voie tracée, toutes les routes mènent à........

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 16:35
Son pote en ciel

 

Il semble que la recherche de la plénitude, quelque soit le biais, se concretise par une sensation de vibration au fond de ses trippes. Ainsi, dans nos actes, il parait intéressant d'aller chercher au fond de soi, bref d'utiliser son plein potentiel. 

 

Durant l'enfance, nous donnons avec facilité toute notre attention au présent et à ce que nous y apprenons. Pour apprendre à marcher ou encore à parler, nous sommes centré sur la volonté de nous déplacer ou de nous exprimer, cela sans prendre conscience des moyens du corps pour y arriver. En fait l'intention n'est pas parasitée, encore moins par sa realisation psycho-motrice. 

 

La musique, dans mon expérience de vie, est une parfaite école pour développer son intention. Avant de réussir à reproduire une image intérieure (ici une mélodie), une idée précise au moyen d'un instrument, nous passons par un grand nombre d'illusions, notamment celle de controler son corps alors que c'est bien la seule volonté de sortir ce qu'il y a au fond de nous qui permet de le faire. Ainsi, durant l'apprentissage, de notre muse on n'en voit que les hics, on transmet nos défauts. 

 

Pour un musicien aboutit,aucune question ne vient perturber l'execution, seule l'évidence en ressort. Cela est même visible de l'extérieur, il suffit juste de regarder un virtuose pour voir comme tout à l'air simple pour lui. 

 

Cela peut s'appliquer à toutes formes d'art. Optimiser ses capacités requiert donc une concentration monopolisant toute l'attention, mais celle-ci ne doit pas être forcée, bien au contraire, tout se fait dans la même évidence que parler ou marcher qui pourtant passe du bafouillage au monologue pour l'un, trébucher à la randonnée pour l'autre. 

 

Tant que ce processus de création n'est pas basé sur la simple volonté de réaliser une tache à son propre niveau, il faudra ne pas hésiter à reprendre les choses à zéro. 

 

Dans la musique, le type d'apprentisage conditionne nos capacités, c'est comme cela qu'un excellent musicien classique peut être incapable d'improviser, voir si on le fait changer de style, le jazz par exemple, cela peut même le remettre au niveau de débutant. 

 

Si nous refusons de nous remettre en question, de nous sentir ignorant, nous mettons en place des schémas pour contourner la difficulté. Cela peut être intéressant parceque amenant à une nouvelle voie d'exploration, mais le plus souvent, cela bloque dans son sytême de pensée. 

 

Si la vie nous demande d'utiliser notre plein potentiel, dans une vision plus large, illusoire, il se retrouve alors limité. 

 

D'une manière générale, notre éducation nous sclérose et plutôt que de nous accepter tel que nous sommes, nous fait construire des façons d'être, un paraître. Tel ce musicien qui ne se remettrait pas en question, nous pouvons resté petit, derrière une vitrine faisant illusion du contraire, revetir une dorure plutôt que de briller. De plus, la société nous invite vraiment à nous sentir infime et à trouver des moyens détournés de notre essentiel, puisque présenté en norme, cela reste confortable. 

 

A l'adolescence, par exemple, plutôt que d'aller chercher la totalité de nos ressources, aller au bout de l'expression de soi, par une élocution brillante, nous pouvons bien souvent nous contenter d'une pauvreté verbale, le célèbre " chaipas". 

 

Utiliser le maximum de nos possibilités, s'ouvrir à toujours en apprendre d'avantage, peut donc passer par la volonté de ne rien bacler, cela à chaque instant, essayer d'être juste avec ce qui sommeille dans nos profondeurs, et non pas simplement s'adapter à la médiocrité ambiante. 

 

Si la désinvolture à la puberté est un chemin incontournable, la lucidité devrait nous habiter plus tard, en terme d'accepter de se remettre en question, même si cela casse nos systèmes de fonctionnement remontant à nos premiers ages. 

 

Arrêter d'être superficiel, c'est aller chercher ce qui nous fait vraiment vibrer viscerallement, pour réveiller notre pôte en ciel. 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 04:20

 

Physique quantique ou physique antique

 

La science se veut d’expliquer le fonctionnement du monde.

Aujourd’hui, le savoir est tellement fragmenté en diverses disciplines enseignées, qu’il peut s’avérer intéressant de revenir à sa propre expérience de la vie.

 

On peut ainsi revenir à une idée simple, écouter son ressenti.

 

A ceux qui pensent qu’il n’y a pas de vérité, la base du cartésianisme s’avère difficilement discutable. Je pense donc je suis. Nous serions donc tous des consciences qui évoluent en s’adaptant au monde, illusion ou non. 

 

Nous avons également des ressentis, ne serait-ce que nos sens, par ailleurs une langue d’expression qui doit, dans sa genèse, bien renfermer une certaine logique.

 

Par exemple, un premier besoin est celui de se nourrir. Au-delà de l’aspect survie, nous recherchons les plats qui nous ferons exploser les papilles, un repas qui donne le plaisir de l’instant, jouir des sens (jouissance). Cela, nous l’exprimons par un son du ventre, qui gronde, HUM.

 

Autre exemple, sans vouloir plagier un chanteur célèbre, quand la musique est bonne, nous sommes plaqués sur l’instant, l’appréciant tel qu’il est. Pour produire cette musique, nous ne pouvons pas tricher, il faut aller chercher son émotion la plus profonde avec ses tripes. Les mots ne peuvent plus décrire ce qui fait le groove, à part cette description au travers d’un son peut être, PAUM.

 

Ces deux exemples se veulent de montrer que si nous pouvons bel et bien nous poser un million de question sur tout et n’importe quoi : que faire de sa vie ? pourquoi est-elle si injuste ? certaines situations nous vident au contraire l’esprit et nous donne le plaisir d’être, juste sur l’instant.

 

L’HUMOUR en est une qui remplit nos crises existentielles et nous ramènent, parfois en nous explosant le ventre, sur l’instant.

 

Que dire de l’AMOUR ? Envers une personne, il peut être obsessionnel, il peut supplanter nos besoins primaires comme dormir, manger, voir nous amener au sacrifice à l’image d’une mère pour son enfant.  On le dit souvent viscérale.

 

Au niveau expérimental, il semble donc que si chacun peut avoir ses préférences, nous cherchons tous à être nourris de l’instant par un sentiment de plénitude, de plaisir, le plus profond possible.

 

En physique quantique, on met en avant que l’unicité de chacun est primordiale, chaque expérimentateur influençant son observation. Deuxièmement, on réduit toute la matière à la corde, qui serait juste une vibration.

 

Beaucoup de traditions exposent l’idée d’une vibration primaire à l’origine de chaque chose et donc du monde. Dans la tradition indienne on parle du  « OM »mais aussi du« AUM », d’ailleurs quand on le reproduit, ce son résonne dans le ventre.  Chez les chrétiens, on trouve un son proche «  AMEN » et l’idée que la base de tout est le verbe.

 

Si l’on met à plat ces idées, beaucoup de concepts tournent autour d’une vibration, que le plaisir gronde au fond de nous et la linguistique fait graviter ces idées autour de sons proches qui résonnent dans nos entrailles.

 

Ainsi, être un HOMME, c’est peut être que son AME retrouve la vibration première OM ou encore AMEN, dans un sentiment d’AMOUR, c’est-à-dire le plaisir d’être sur l’instant, par l’HUMOUR, un PAUM, un HUM, exprimant la plénitude profonde du moment auquel on peut s’abandonner : la mort (L’AME HORS).

 

  Plus simplement, l'être aime ou lettre M..........

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 14:32

L'essence de l'amour

 

 

En suivant l'essence du langage, l'amour est cet essentiel que nous cherchons à faire sortir de nous par la parole, mais c'est surtout ce dont nous avons perdu le sens.

 

De manière plus générale, il est cette évidence que plus personne ne peut définir, cela à tout les niveaux de son être : s'aimer soi-même, aimer les autres, ses activités, manger, faire l'amour, etc.

 

L'amour serait donc un ressenti d'ordre psychique, un état d'être, somme toute rien de matériel : comment mesurer scientifiquement le degré d'amour d'une mère pour son enfant, trouver un paramètre quantifiable ? Bien entendu certains seraient prêt à faire des grilles d'évaluation comportementale !

 

C'est pour ces raisons qu'il existe 1000 et 1 façons de voir l'amour tant en ce qu'il est que comme il se donne.

 

 

 

Les problèmes de communication réduisent l'amour à un rien : aveugle à l'amour que l'on nous donne, comme autiste dans la façon de le transmettre. Ce rien ( RIEN ) n'est il pas la négation ( NIER) qui s'opposerait à un tout ?

 

L'observation du monde aboutit au même conclusion : la matière est un grand rien, un grand vide : entre un électron et son noyau, l'espace entre deux molécules dans l'air, l'espace entre une planète et le soleil.

 

Pourtant, dans ce vide apparent, aujourd'hui nous savons que les micro-ondes le transpercent, que l'univers est en expansion, et surtout que tout est un état vibratoire ( sons, couleurs, etc ).

 

La clef de ce mystère réside dans le fait que le vide ne l'est qu'a nos sens.

 

Si une boussole s'oriente de part le magnétisme terrestre, si un aimant attire du fer, c'est parce que le vide est en fait un plein. Cela est connu depuis la nuit des temps, ce plein est une énergie appelé prana, agni, feu, lumière, plus récemment éther par les scientifiques du 19eme siècle.

 

Le mot à nouveau révèle que l'univers est un grand tout sans vide réel puisque VIDE fait DIEV ( alphabet latin ). Surtout cette notion qui peut en effrayer, résonne d'une façon si surprenante puisque comme un état, scientifiquement distinguable.

 

Au même titre que nous définissons l'amour par notre expérience de vie ( comme il est transmis culturellement, l'angle sous lequel l'envisage notre histoire personnelle), nous définissons la matière de ce que nous croyons en percevoir. Si nous connaissons l'existence des champs magnétiques, l'explication de leurs existences est à renverser.

 

La matière est une condensation de l'énergie dans le monde du vide, une condensation de ce qui est parfois appelé le 5eme élément, qui finalement est l'unique.

 

 

 

Notre conscience, point le plus troublant puisque propre à chacun, créant notre individualité, est également plus subtil. Elle ne se réduit pas à des connexions électriques dans le cerveau mais comporte toute une organisation dans l'invisible. Les phénomènes de rêves aux ressentis si développés, les phénomènes de synchronicité, montrent bien comme le monde de la conscience réserve beaucoup plus de surprises que ce que l'on nous a enseigné. Bien entendu, ce constat rejoint le savoir ancestral.

 

Il paraît donc inconcevable de séparer la conscience de la matière : à l'instar du corps et de l'esprit et  de ces nombreux courants  rattachant un trouble psychologique partie prenante d'un mal physique ( bio-énergétique, psycho-énergétique, biologie totale, métaphysique du corps, Kabbale, Hermétisme ),  l'attention que nous portons aux choses, donc à notre conscience, est très personnel, complètement individuel.

 

Les maux du corps apparaissent comme des projections de troubles psychologiques, quand est il de la conscience et des objets sur lesquelles nous portons notre intérêt?

 

 

 

La conscience de notre environnement,  est une évolution très progressive : un enfant de 3 ans ne liras pas du Kant, on ne lui fera pas visiter un monument pour sa finesse d'exécution sur les dimensions symboliques.

 

Ainsi notre conscience des choses vient pas à pas, dans un cheminement qui est propre à son niveau d'éveil.

 

De manière plus large que celle du corps physiques, tout ce qui nous est extérieur pourrait être révélateur d'une expérience à acquérir, de manière complètement adaptée à son niveau. Si les épidémies existent, tout le monde n'en meurt pas, si un événement nous arrive, voir se répète, ce n'est peut être pas par hasard.

 

Il devient judicieux alors de prendre ses distances avec ses dogmes et de s'attacher à sa propre expérience.

 

 

 

Tout au long de notre vie, nous cumulons nos savoirs ( effets sur le monde ), mais nous ne les entassons pas tous, nous en tirons des leçons qui nous orientent dans la façon d'appréhender le monde : développer d'autres facultés face à un handicap, ne pas parler à ceux qui portent une casquette verte ( à titre d'exemple), surtout avoir un comportement adapté à nos idéaux.

 

En tout cas nous avons des niveaux de conscience orientés dans une quête de vérité, celle du monde extérieur, pour nous y adapter.

 

Cette recherche répond à la question comment être heureux, comment se sentir plein. Pour beaucoup, vivre dans le vrai, c'est être dans l'amour, cela rapprocherait le fait d'être faux à la haine.

 

Ainsi, dans chaque domaine, nous sommes à cheval entre un regard faussé sur les objets extérieurs et une vision au plus proche de la réalité, deux pôles, l'un positif, l'autre négatif dans une vision plus électrique.

 

La conscience pourrait alors se résumer à l'ensemble de ces deux pôles dans tous nos domaines possibles.

 

Nous posions la question du phénomène liant notre conscience à l'objet sur lequel elle porte l'attention. En incluant une autre idée, tout s'explique. Nos pensées ne nous sont pas propres. La seule certitude est que nous en avons conscience, en effet la matière même des pensées, leurs états physiques restent un mystère moderne !

 

Notre niveau de conscience attire des réponses de l'environnement par son propre prisme, notre amas magnétique attire des polarités qui en sont attirées de manière parfaitement adaptée. C'est le monde des idées selon Platon. Cela s'applique à tout notre champ expérimental, d'apprendre à marcher, jusqu'au comportement relationnel. Ici l'attraction «magnétique» est par contre très complexe car elle sous-tend de nombreux paramètres.

 

Nos progrès passe par une dualité, notre vision du bien faire et du mal faire.

 

 

 

La linguistique, subtilement porte en elle cette idée de dualité dans un rapport énergétique. Ne dit-on pas mettre en lumière un problème, lorsque nous comprenons un phénomène. Sortir de l'obscurité est ainsi ce qui nous fait monter de conscience.

 

Cela rend chacun responsable et maitre de ses choix, mais surtout, capable de réellement appréhender le monde seulement par ses propres expériences.

 

Si la vie est une école, le monde s'adapte à chacun pour le faire évoluer à son niveau, l'information pertinente éclairant ce que notre avancée peut recevoir. Personne ne retient la même chose, ne serait ce que d'un film, d'un livre.

 

La vie est elle un moment d'apprentissage ?

 

 

 

Si c'est le cas alors il y a un bien un système de récompense, ou encore un moyen de comprendre nos tords et nos travers.

 

C'est ce qui apparaît dans la sémantique sous le nom de porteur de lumière. L'obscurantisme dans la linguistique est toujours liée à l'idée d'une pensée à éclairer.

 

Pour exemple, prenons ces idées noires, qui nous hantent et qui, d'une idée lumineuse nous fait retrouvé notre calme. Toute préoccupation est une invitation à voir le problème sous un autre point de vue.  Si quelqu'un semble avoir une attitude détestable, la solitude ou les retours de flammes seront ses boomerangs, l'invitant à se remettre en question.

 

D'une manière générale, tout chose en harmonie sera la récompense de l'avoir fait briller sous le bon angle, dans la bonne direction.

 

Globalement, le langage est une sophistication de l'expression de l'amour, qu'en est il du monde extérieur?

 

 

 

Son observation symbolique laisse perplexe, nous fait même comprendre que nous sommes aveugles, dans le noir.

 

La perfection au niveau humain est un mythe ( certains y arrivent), mais elle est notre cible. Nous y sommes d'ailleurs très sensible et cela nous rend contemplatifs : Baba devant un paysage magnifique, un musicien de la grandeur de Coltrane, un couple harmonieux. La symbolique ici marque bien une notion de lâcher-prise. Celle de l'observateur, mais surtout celle de l'exécutant. Coltrane n'a pas seulement compris qu'il fallait jouer avec la plus grande intention, mais qu'il fallait en pratique se donner à son maximum, rappelons qu'il passait son temps à jouer de tout son cœur, dans une évolution sans fin.

 

De même, les parents d'un nourrisson se doivent de se donner, dans une protection avec la meilleur écoute possible, la plus grande attention.

 

Les mythes sont également des guides de nos états d'âmes d'une grande finesse. Nous n'avons plus goût à nous dépasser, du plus profond de nous même, ni d'être fier d'un quelconque progrès.  Enfant, aucun progrès n'est futile, chaque prise de conscience est un évènement.

 

Notre réalité magnétique, nos potentiels qui ne résultent que de nos croyances, nos schémas de fonctionnement, la réalité sous son aspect symbolique, s'avère être un plan de travail pour en vérifier leurs pertinences, notre être engendre t-il l'harmonie ou non.

 

Un impératif, il faut agir, tester n'ayant rien de passif, à moins que le sujet de l'expérience soit une séance de relaxation ou un temps de détente. En tout cas si nous voulons que la magie de l'apprentissage de la vie s'opère, une obligation, l'âme agit.

 

Pourquoi d'un point de vue humain, le monde est plus absurde qu'un épisode de South Park ?

 

 

 

Principalement, la raison nait de la passivité profonde face à la quête du sens  de la vie. Une leçon est pourtant simple à observer, apprendre à se donner pour prendre soin ( des notes pour Coltrane, des enfants pour leurs parents, des graines et plantes pour l'agriculteur). Nous avons la conviction malgré tout que notre éducation est pensé pour réduire notre libre arbitre, et ne plus nous soucier de l'insupportable.

 

Pour s'orienter, observons la satisfaction profonde de ces personnes, qui agissent de tout leur être, tout leur cœur. Ils se guident par leurs ressentis, leurs intuitions. Tant que nous espérons toujours apprendre, chacun est son meilleur professeur.

 

De manière plus psychologique, nous faisons évoluer ce que nous pensons être la sagesse ( nos dogmes) et l'intelligence ( nos moyens). Ce qui guide notre comportement, résulte de la tenaille entre notre coté tranchant et notre face accueillante, principe masculin et féminin.

 

Si tout est orienté dans le bon sens, alors se manifeste les composantes du bonheur : qualité des relations personnelles, rendement harmonieux d'une exploitation agricole, fierté d'être soi-même, d'être sur le bon chemin.

 

La vie nous donne cette énergie, très présente dans l'enfance, dans l'espérance, mais la vie nous enseigne également à la rendre. Non seulement, nous devons prendre soins des choses, mais surtout, nous comprenons au fur et à mesure de cette démarche, à porter l'attention dans l'écoute des choses telles qu'elles sont. En agriculture, l'homme s'adapte à la réalité du terrain et détruit tout lorsqu'il n'en fait qu'a sa tête, une mère de famille ne gave pas son enfant à son bon vouloir.

 

L'idée de féminité profonde à retrouver en soi est magnifiée dans les traditions. Elle correspond à l'anima de Jung, Ève de la bible, la belle au bois dormant.

 

Un piège est de rester enfermer dans sa vision de l'essentiel.

 

 

 

Une première chose est primordiale, la vie nous offrant au présent des informations adaptées à notre évolution, être présent.

 

Tout d'abord, en observateur, pour y lire ce que nous devons comprendre, au final dans le but de protéger ce qui se présente. L' ici et maintenant est ce qui importe.

 

Ne pas accorder assez d'intérêt au présent, c'est croire que quelque chose est plus important, une ambition déplacé, mais dans tout les cas, ce sera une tentation à court terme ( à l'échelle de l'évolution, restons vigilant sur celle de nos durées de vie).  Si au premier abord, une idée peut nous paraître riche, selon son bon sens, elle engendrera des déséquilibres : détérioration de l'alimentation, mauvais état relationnel, couple biaisé.

 

L'union d'un homme et d'une femme actuellement, est complètement faussé, tant nous sommes ignorants de notre fonctionnement. Nous avons construit un paraître qui cache ce que nous n'assumons pas de nous, n'aimons pas. Notre quotidien, nos habitudes nous sclérosent si bien que des aspects de nous mêmes sont enfouis, nous décalant avec le présent (nous disons soucieux). Ainsi, nous ne sommes plus fier de nous mêmes, dans la profondeur de notre être. De part notre nature, qui, dans un premier temps, est d'apprendre à donner, impliquant de ne savoir toujours pas le faire, nous construisons souvent une façade qui leurre nos lacunes, une brillance qui cache notre noirceur. 

 

Le coup de foudre n'est alors, pas en soi, un flash sur l'autre, mais plutôt une intuition partagée, que chacun pourra se sentir beaucoup plus proche de ce qu'il croit devoir être, ce qu'il aimerait être. L'amour dans l'écoute est pourtant un apprentissage, qui nécessite un réel temps de découverte de l'autre, ses préférences, ses gouts, ses faiblesses.

Ce qui nous rapproche est une attraction  d'ordre magnétique, d'un,e grande finesse dans nos polarités, si nous nous plaçons en scientifiques, les niveaux de conscience de chacun s'attirant dans l'idée que l'enfant caché en nous va pouvoir se délivrer, mais aussi, que nous allons pouvoir évoluer. Le risque d'aveuglement est très grand.

 

L'observation des déséquilibres amènent à un seul constat, nous devons apprendre à sacrifier tout d'abord ce que nous croyons être, telle une mère face à son enfant en danger, se révélant en superwoman,  ou celui demandé dans l'amour inconditionnel au sein du couple.

 

Le chemin est théoriquement simple, faire confiance à ce qui nous épate, s'expérimenter le plus possible, agir du plus profond  de nous.

 

 

 

Le présent est en quelque sorte offert pour nos expérimentations, il est souvent bon de le rendre. L'humour, est un grand plaisir communicatif, offrant le rire à l'autre, nous remettant sur le présent malgré les méandres de nos psychés, pour partager un rire, de bon cœur, un retour au présent.

De même, tout acte éducatif implique que l'enseignant se centre sur le présent afin d'être le plus présent avec son élève.

 

Un symbole fort en ressort, nous avons rôles de nous ramener sur l'instant, d'aller nous chercher au plus profond de nous même, pour avancer sur le présent, intègre, finalement de se limiter à être. Pour cela, il faut que chacun s'accorde à explorer les réalités de notre monde, mais surtout nous ne devons plus nous juger, sur ce que nous ne sommes pas, ne plus donner notre idée de ce que l'autre devraient être, mais plutôt essayer de s'imposer comme exemple à suivre, avec du bon sens.

 

Lorsque l'équilibre règne, nous sommes éblouis : une femme enceinte, ne serait-ce que d'elle même, rayonnante, un musicien en trans dans le don de soi, la nature, si riche, si diversifiée. Ces éléments eux mêmes sont des moments qui nous replacent dans le présent.

Le goût d'un aliment exquis va aller réveiller l'accueil en nous de la sensation. L'acte de  l'amour, tous les soins corporels ont également les vertus de recentrer nos idées éparpillées, pour jouir du moment.

 

Le présent nous désire amnésique de nos croyances, juste la, tel que nous sommes, ouvert à tout ce que nous ne savons pas encore.

 

 

 

Le sacrifice est une valeur redondante. Qu'elle mère ne peut pas faire témoignage du dépassement de soi-même ?

 

L'humilité, la miséricorde sont bien des valeurs à réhabiliter, nous permettant de nous épanouir, nous apprenants, observateurs, ignorants, ancrés dans nos habitudes. Quelque part, nous devons nous ouvrir au vide, tant pour le calme que cela représente que pour la réalisme face à tout ce qui nous est inconnu.

 

Dans le cas contraire, nous plaçons l'essentiel ailleurs de là où il est. Nous avons d'ailleurs souvent le défaut de rester aveugle à la réalité des déséquilibres que nous engendrons, polissant notre dorure qui cependant reste collée au main.

 

La masculinité aujourd'hui est une interprétation matérielle des mythes, à défaut de combattre son égo, l'homme domine, détruit. D'ailleurs cela dérive sur beaucoup de femmes. La féminité est devenue une tolérance à tout, aussi intolérable que les choses soient. Un grand travail collectif est donc de réconcilier d'une part ces valeurs, en masculinisant l'accueil, c'est à dire que nos envies de mythes aillent dans le sens du bien universel, tourné vers l'autre, tout en montrant la réalité de certaines limites. Celle-ci se détermine par la sagesse, qui doit canaliser nos envies de mythes,se tourner dans le bon sens fermement, tout en restant ouvert à d' autres points de vue.

 

Alors qu'est ce que l'amour ?

 

 

 

C'est au travers de mon prisme, l'attention maximale, l'intention inconditionnelle, un sentiment de plénitude partagée, une fusion sans rejet, une jouissance à simplement être. C'est aussi vivre dans le vrai, l'exemple du couple et du poids du mensonge est criant.

 

L'amour se tourne dans un esprit de sacrifice, un don absolu, effaçant notre mauvaise volonté à ne pas être présent, mais surtout un don dans l'écoute de l'ordre des choses, finalement le soin.

 

L'amour s'oriente ainsi vers la mort ( l'amor), la plénitude engendrant la satisfaction de juste exister,  sans aucun autre désir.

 

 

 

Cette vision devrait orientée toutes nos rencontres, nous sommes des moi isolés, voués à nous croiser.

 

L'aspect indispensable du groupe marque au fer rouge l'importance de l'amour : nos développement dont nous gardons tant de cicatrices, face à un amour inadapté, dans notre environnement, la solitude moderne, sont des souffrances.

 

L'aspect collectif étend notre responsabilité à celle du groupe, celui ci nous conditionnant. Nous nous transmettons tout ce qui n'est pas mis en lumière, héritage familiale, culturel. Il est temps que l'amour soit institutionnel.

 

L'agriculture industriel illustre comme nous n'écoutons plus l'ordre des choses, faisant tout dégénérer et compensant par des méthodes alternatives, continuant à nous voiler la face. Au niveau médical, nous cherchons à soigner nos maux sans guérir leurs causes.

 

Cela donne envie de rédiger quelques lois, mais l'amour est malgré tout une recherche personnelle sur ce qu'il est et comme il se donne. L'aspect est d'ordre philosophique et ainsi s'oriente vers l'anarchie.

 

Mais en quoi l'amour est le tout ?

 

 

 

L'âme our est littéralement la lumière de l'âme. Le mot lumière n'est pas à réduire au rayon lampadaire, au contraire, il cerne la réalité d'un point de vue physique du monde.

 

Prenons l'idée du but de sa vie pour mieux comprendre.

 

Finale de la coupe du monde de football, il tire.....le but de sa vie. Après la concentration du geste, une grande libération surgit, ce joueur s'ouvre, une grande énergie s'empare de lui, une fierté sans commune mesure, une revanche sur des années de sacrifices, la gloire d'avoir réalisé la chose juste, au bon moment, importante pour beaucoup de monde.

 

Ces sensations qui lui permettraient de faire 50 000 fois le tour du monde ne résulte pas simplement d'une adjonction hormonale.

 

Rappelons nous de l'énergie de l'enfant, l'enthousiasme de simplement aller  se cacher derrière un buisson, ce présent permanent. Souvenons nous comme nous l'avons éteins pour paraître au gré des modes, de ce que soit disant il faut faire. C'est ici que naissent les croyances très éloignés de l'essentiel d'ailleurs, celle qui nous retire le plaisir d'être et finalement douter de ce que nous sommes ( sans son ombre !)

 

Au final nous sommes tous dans nos vérités, et donc toujours dans le vrai. D'ailleurs peut importe que ce footballeur soit centré sur l'essentiel réel. Pour lui son geste l'est. D'un coup il jouit d'être, comme il est, ne se cache plus de rien, est débordant d'énergie, et souvent d'ailleurs va serrer ses camarades, les embrasser, ce joueur retrouve son enfant intérieur.

 

Le sentiment d'importance lui fait ouvrir son cœur, il devient canal de l'énergie  étherique qui l'animait et maintenant qui l'anime.

 

L'agni, le feu, le prana est la réelle nourriture de l'âme. En fonction de nos croyances, cette énergie nous ancre dans le présent. C'est la fierté qui est le robinet pour s'accepter juste dans l'état, c'est la pertinence de notre façon à le rendre qui nous maintient ouvert. Ouvrir son cœur est la clef pour relier notre âme à l'instant, certains diraient lâcher prise pour relier les énergies de la matière, aux énergies célestes. La vision du Tao apporte une idée très schématique de ce phénomène.

 

Mettre un but en coupe du monde n'est pas donné à tout le monde, il semble plus sage et simple de retrouver un environnement qui nous accepte tel que nous sommes, nous permettant d'être au plus profond de nous même.

 

La plus grande étape de l'amour est finalement, avant de se dire charitable, d'apprendre à s'aimer et ainsi, ne se concentrer que sur l'instant.

 

 

 

Malgré tout, nous sommes aidés constamment à nous recentrer sur le présent. Nous recevons d'une part une énergie qui nous anime dès que nous sommes ici et maintenant, de l'autre, nous avons nombres de moyens de couper court à nos égarements. La nature et ses spectacles variées, la musique harmonieuse, un câlin, sont rappelons le de l'amour d'une part parce qu'il nous ramènent dans le présent, mais surtout parce qu'ils sont également cette énergie que capte l'âme. Le son est une vibration, les couleurs, même un câlin est un espace réellement énergétique, l'attention de l'un se matérialisant réellement par une transmission énergétique.

 

Tout système verrouillé de pensée bloque la capacité à bien exploité notre essence.

 

Si l'amour est l'élan ( A, l'alpha ) de l'amour ( M, aime) dans le tout ( O, le cercle), dans l'universalité ( U) partout ( R, air, espace) il est surtout notre essence première, notre réel carburant, l'essence-ciel, l'essence qui nous fait vivre le temps, centré sur le présent pour y donner tout son temps, centré sur les énergies de l'environnement, de tout son cœur.

 

Dans cette vision énergétique nous pouvons comprendre en quoi le temps est une illusion. L'amour est l'énergie qui nous centre sur l'instant d'une rencontre avec l'extérieur, celui-ci étant une énergie également, cela ne peut se faire qu'au présent. L'ouverture de son cœur, c'est à dire se concentrer avec tout son être, relie notre conscience à notre expérience du moment.

 

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 14:31

L'essence du langage

 

 

Nous sommes tous émerveillés devant un bébé et ses découvertes, ses expériences, notamment ses vocalises souvent qualifiées de réflexion du type «Ça y est il fait ses discussions».

 

L'enfant prend comme modèle son environnement et façonne son langage, par répétition pur, associant au son un effet : je pleure, ils viennent.

 

Des sons, des mots, des phrases, puis des monologues interminables, nous nous revêtons de notre langue maternelle.  Ce langage construit notre paraître, ou chaque mot nous moule selon le sens que nous lui attribuons.

 

L'écrit, symbole du langage, fait passer le son en phonétique mais surtout fait passer le son à la lettre. Nous pouvons nous interroger sur le pourquoi d'une élaboration d'un alphabet alors qu'il existe la phonétique, pourquoi une différenciation alors que l'un pourrait être l'autre, est ce que cela recelle une logique des sons ?

 

La lettre se combine en syllabe, en mot, en phrase, en paragraphe, en roman, en encyclopédie.

 

 

 

La complexité de notre utilisation du langage nait du fait que nous ne sommes pas centrés sur le sens des mots, mais sur leurs effets. C'est la drame actuel, l'échec du langage, celui d'utiliser les mots pour obtenir des effets loin de leurs valeurs sémantiques. La meilleure illustration est cette capacité à nous faire valoir, utilisant le langage pour briller, ou encore cette lâcheté où le langage est un moyen de cacher ses peurs.

 

Pourtant ce sont ces mêmes mots qui peuvent déliez nos maux. Pour cela, il faut les employer dans leurs sens profonds.

 

Chacun y va du sien, persuadé que l'autre à la même vision, mais la réalité est que sans sens commun nous n'en restons qu'à l'incompréhension.

 

Un phénomène intéressant est le pouvoir du mot. Un seul peut déclencher des tempêtes, réveiller notre mal-être, nous pétrifier de colère et d'indignation.

 

Il n'y a pourtant que de l'incompréhension, cela devrait nous faire relativiser l'impact de nos échanges verbaux.

 

Y a t'il un sens commun ?

 

 

 

Derrière les mots, les lettres, il y a avant tout un lien entre le signifiant et le signifié. Pourquoi parler si nous ne voulons pas exprimer quelque chose ? Le bébé signifie sa présence, marque ses besoins, ce vouloir d'être comblé devient plus psychologique et utilise le mot pour briller, dans son élocution, sa pertinence, comme il nous met en avant ( On aurait pu dire, au dieu, bien des choses en sommes ).

Le mot est pris entre deux feux, le premier comme moyen d'expression de ce que nous sommes et voulons, un vouloir basique d'être, le second, celui ou le mot est utilisé pour être le maitre de son paraître, un vouloir de pouvoir sur les choses.

 

Au gré de nos expériences de vie nous intégrons de plus en plus d'expressions, multipliant les façons de dire une même chose, mais cela nous perd dans les moyens d'exprimer notre être profond.  Est il utile de connaître les mots plaisir, douceur, kif, méchant, mortel, fun, quand finalement nous ne pouvons même pas définir quel plaisir véritablement profond nous recherchons, celui qui définitivement nous comblerait ?

 

Tout cela éloigne la réalité de ce que nous sommes au plus profond de nous et nous bloque dans une superficialité stérile.

 

Comment revenir à un sens commun et enfin exprimer nos profondeurs sans faire face à l'incompréhension ?

 

 

 

Deux processus apparaissent.

 

Le premier est observable, il est de garder le vocabulaire qui semble commun et de recréer un vocabulaire quand l'ancien porte des préjugés. Par exemple, aujourd'hui on ne peut plus parler de mot à connotation religieuse, ainsi l'aura se scientifise en bio-champ, beaucoup remettent à jours des termes qui ont perdus leurs sens.

 

Le second est de rechercher dans la genèse du langage, si il y à une logique    inscrivant alors le sens des mots dans le marbre, scellant le signifiant au signifié.

 

Le premier semble très complexe. Croire en un sens commun est un mythe, le système dans lequel nous vivons s'efforce bien de retirer le sens au langage. Est ce que la phrase « Auchan la vie », n'illustre pas comme un concept sur lequel nous pourrions réfléchir pendant plusieurs générations,  se réduit à une simple marque ? De même pour le nouveau vocabulaire, celui ci nous divise entre conservateur et révolutionnaire, la masse de savoir se retrouve plus floue par une nouvelle terminologie incessante. Surtout, aussi sensé que nous croyons être, aujourd'hui la société est noyée par l'omniprésence médiatique, ou l'on nous volent nos mots, nous en impose, oriente nos pensées.

 

L'échec du langage est un constat nous amenant dans nos ténèbres, celles de l'impuissance face à un phénomène nous dépassant. Seule une idée lumineuse ferait briller cet obscurantisme.

 

La question de ce que nous recherchons par les mots, le décalage entre ce que nous voudrions vraiment et ce que nous paraissons vouloir, portent une ombre sur comment réussir à enfin être par sa propre expression.

 

Ce décalage, sous forme légère, se voit comme une incompréhension passagère, elle peut glisser vers une guerre relationnelle voir peut nous rendre malade.

 

 

 

Le mal à dit, illustre ce que certains nomment la langue des oiseaux. Cette langue en utilisant la sonorité et plus simplement le sens banal du mot, semble faire coller au langage un sens plus profond. Elle est à l'image de  l'existence de deux univers parallèle :  notre propre personne, celle des profondeurs, et celle que nous ramenons à la surface, le paraitre. D'ailleurs le mal n'est il pas l'inverse de l'âme ( LAM)

 

Ainsi la sclérose se transforme en S-clér-ose «est ce clair,ose ». Cette langue à le mérite de révéler un sens qui unit le monde dans lequel notre corps se meut, et celui des aspirations du monde de nos pensées ( pan sait, le savoir de celui qui sait). Il serait fou d'imaginer qu'un lien pourrait exister entre notre superficialité  opposée à notre être en profondeur, et l'existence d'un sens profond du langage dans ses sonorités, opposée à la superficialité qu'il peut avoir quand nous l'utilisons au quotidien.

 

Nous somme également noyé dans une pauvreté internationaliste ,celle qui nous font nous tatouer comme des maoris, parler comme des indiens, le vocabulaire allant avec, « Namasté », « cool ». Il est cependant amusant de voir que cette logique de lecture supérieur se retrouve dans tous les langages. Ainsi nowhere se transforme en now here, le nul part en ici maintenant.

 

A travers toutes les langues, y aurait il quelque chose d'unique que l'homme de tout temps veut exprimer et qui au fur et à mesure des années s'est enlisé dans une sophistication verbale ?

 

 

 

Actuellement, pour faire le point sur tous les aspects de notre monde, il nous faut le vocabulaire d'un économiste, d'un informaticien, d'un médecin, d'un psychologue, d'un historien, etc. Autrefois le langage était bien plus centralisé, un seul symbole pouvait répondre à tout ces domaines. Si une vision de l'alpha à l'oméga de l'histoire de toutes les langues requiert des connaissances immenses, une vision d'ensemble laisse perplexe.

Le yin-yang est de ces trésors qui place et résume le concept du tout dans le tout, donc de tous phénomènes pour celui qui sait le lire. De même, l'arbre des séphirots utilisé dans la Kabbale peut à lui seul expliquer toute la cohérence de la vie d'un point de vue scientifique, sans isoler un champ d'explication, mais bien en intégrant tous les champs dans un seul schéma explicatif. Nous pourrions parler de vision scientifique universelle.

 

Au niveau de la lettre, l'alphabet est lui même porteur d'un sens caché qui s'adresse au pourquoi et devenir de notre conscience de nous-même.

 

Le M, aime, amour, permet d'affronter ses N, haines, symbole de 3 I appelés à se redresser pour arriver en O, haut, bénéficier ainsi de l'état de P, paix, etc....

 

L'utilité du langage résidant dans nos aspirations les plus profondes, il sert forcément à répondre à des questions essentielles comme la raison d'une, fondamentale, « pourquoi pensons-nous? ».

 

 

 

La langue des oiseaux en français résonne comme un jeu de l'esprit, même si ce jeu amène à un niveau où c'est bien le monde de nos pensées qui est concerné. Un point troublant : en remontant le temps et ainsi la génèse des langues, ces deux niveaux d'expression du langage se rapproche.

 

Les alphabets grecs, hébreux chinois, sont des trésors qui associent les attentes profondes de l'être avec la lettre. On découvre que la lettre résulte de symbole eux mêmes porteurs de grands concepts, surtout au niveau des enjeux d'être soi même dans notre monde, donc de concepts primordiaux, le pourquoi être dans l'intégralité de nos potentiels et plus seulement dans nos projets de carrière.  Ces concepts sont les mêmes dans les différentes cultures, ce qui marquent une connaissance commune qui sous tend des racines communes.

 

La langue la plus ancienne aujourd'hui apparaît comme le sanscrit, elle serait cette langue racine porteuse d'un savoir unifié, portant sur les questions essentielles de la vie.

 

Chez les chrétiens, le verbe est la première chose à avoir exister, un nom secret, celui que nous aurions oublié et que nous cherchons à retrouver. Ainsi le mot aimerait nous ôter un savoir, le mot m-o-t, aime ôter.

 

Dans la tradition Védique, c'est d'un son primordial dont on parle, un son qui serait le début du monde.

 

A ce niveau, le langage correspondrait à l'attente ultime, l'expression de l'essentiel, tout y serait réunifié, ce passage du rien au tout , du vide au plein, la vie de A à Z.

 

Le son,  depuis notre enfance, ne veut qu'exprimer notre volonté la plus profonde, savoir ce que nous attendons de la vie. Il semblerait qu'a l'instar de l'évolution des langues dans l'histoire humaine, l'évolution de notre langage au niveau individuel, nous éloigne d'une chose unique à exprimer, notre désir  primordial, une paix ( P) riant ( RI )de la mort ( MOR )de nos dialogues internes .

 

L'expression est une chose qui nécessite nos ressources pour y arriver, nous disons souvent y mettre du cœur, c'est ainsi un don de soi.

 

Exprimer le primordial c'est donner l'essentiel.

 

 

 

Certains voient chez nos ancêtres lémuriens, l'amour ( L'aime, LEM ) tournée vers l'ultime ( U) dans une joie ( RI) interieur ( EN ) dans une sagesse collective ( S ), une langue antérieur qui ne seraient que constituée de voyelles, comme celles qui composent le mot oiseau ( a-e-i-o-u), elle est parfois appelé langue des anges intègre avec soi meme puisque « en je », ou langue d'amour. La voyelle ( qui observe « voit » sa part féminine « elle ») tel un souffle, donne vie à la consonne (qu'on réveille, qui sonne avec ) qui n'est qu'un squelette se rapportant à un symbole si profond.

 

Ce parallèle entre l'acquisition de notre langage et l'histoire des langues montre que la chose essentielle est l'amour. Le sens profond de nos existences est d'apprendre à exprimer l'ame-our, littéralement la lumière de l'ame, ou encore exprimer une force créatrice ( A ) manifestée ( M ) dans le tout ( O ), qui s'ouvre à tout les possibles, dans toutes les directions ( R ).

D'ailleurs, ce son qui serait originel selon les traditions et qui finalement pourrait bien être celui que tous nous voudrions reproduire est ce célèbre AUM.

 

 

 

 

 

 

 

 

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